Le fonctionnement en réseaux, un système complexe !J’ai souhaité introduire mon propos par ce thème « Origine de la procrastination », car, à juste titre, bien s’organiser et agir n’est pas toujours chose aisée, malgré toute la bonne volonté qu’on peut y mettre. Nous sommes tous plus ou moins confrontés à cette tendance quotidiennement.

C’est un « problème d’autant plus prégnant » que ce qui caractérise notre vie aujourd’hui, qu’il s’agisse de notre quotidien, de notre travail, de notre environnement, de notre vie familiale, de nos démarches, de notre parcours…, c’est bien la complexité.

Tout est d’autant plus complexe qu’il est systémique, qu’il fonctionne en réseaux. En ce sens, la complexité n’est pas négative mais elle a changé notre rapport au monde et nos habitudes : il suffit par exemple simplement d’observer l’évolution de nos modes de communication.

Nous ne fonctionnons plus en effet qu’au sein de systèmes où chaque partie interagit sur la totalité et inversement et où presque toujours les systèmes interagissent entre eux. Eh oui, complexité ! Nous nous inscrivons peut être tous dans un système social, culturel, économique, un système de relations, d’engagements…systèmes dans lesquels nos actions s’en trouvent fortement influencées. « L’effet papillon » n’a jamais été aussi bien nommé.

En effet, notre orientation ne dépend-elle pas d’un système éducatif dont la complexité est largement reconnue ? Notre parcours professionnel, n’est-il pas souvent qualifié de parcours du combattant ? Car la complexité induit la nécessité du changement. Nos choix ne dépendent-ils pas de notre vie personnelle, familiale, de l’endroit où nous vivons, de notre rapport au monde, de notre système de représentations, de notre système de pensées ?

Force est de constater que face aux nombreuses actions que nous devons réaliser dans notre vie quotidienne, nous ne savons pas toujours par où commencer, un peu perdus face aux flots de questions pouvant nous envahir. Face à cela, nous fonctionnons souvent de façon spontanée, voire instinctive, ce qui, à un moment donné nous installe dans une situation inconfortable, celle de l’urgence. De nombreuses personnes diront que cela ne les gêne pas, au contraire : « accrocs » de l’urgence, d’adrénaline, de compétition, ceux qui disent ne pas pouvoir se passer d’actions…Ceux-là ont bien trouvé leur système de fonctionnement !

Mais pour les autres, à savoir pour beaucoup d’entre nous, qu’en est-il ?

Comment gérer l’urgence, comment bien identifier et gérer ses priorités, ses objectifs ?

Au fil du temps, j’ai fait un constat : lorsque rien ne va plus, lorsque nous nous sentons dans l’urgence, que nous ne nous concentrons plus que sur nos problèmes, nous sommes en surcharge cognitive. Selon l’expression, nous avons « la tête dans le guidon ». Cela signifie que nous n’avons plus de place pour d’autres pensées. Pendant ce temps, nous ne pensons pas aux solutions, aux leviers d’actions possibles. Par conséquent, nous ne faisons rien, nous reportons, nous procrastinons.

À ce stade, je me pose donc une question : n’est-il pas possible d’inverser ce rapport des choses en changeant de posture : « être centré sur les problèmes » vs « être centré sur les solutions (en regard de ces problèmes) » ?

Très prochainement, je vous proposerai une méthode parmi d’autres, en 3 axes.


Gérald
Gérald

Méthodopro, Expert en développement personnel et professionnel. Découvrez les formations !

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